Joëlle Lanteri aide vos enfants à surmonter leurs difficultés et à trouver plus d’harmonie dans leur vie et dans leurs relations (familiales et amicales).
Pour cela, elle a adopté une méthode originale qui se passe en deux temps. La démarche est adaptée à l’âge et à la maturité de l’enfant. En effet, la thérapie sera complètement différente auprès d’un enfant de 2 ans qui fait régulièrement des cauchemars ou d’un jeune de 13 ans qui se considère comme nul, ne pouvant pas avoir de « petite copine », par exemple. Les spécificités pour chaque tranche d’âge (nourrisson, enfant, adolescent) sont précisées ci-dessous. Les entretiens avec les parents seront explicités, ainsi que des informations pratiques, comme le tarif ou les raisons de consulter pour votre enfant / adolescent.
Thérapie d’enfant / pré-ado / ado
THÉRAPIE ENFANT - PRÉ-ADO - ADO DANS LE VAR
POURQUOI / À QUEL MOMENT CONSULTER ?
De manière générale, il peut être utile de consulter lorsque l’enfant / l’adolescent se situe dans un extrême : ou il est dans le « trop », ou il est dans le « trop peu ».
Il convient aussi d’être vigilant face à un changement soudain dans son attitude et/ou face à une difficulté dans l’éducation, à la maison et/ou à l’école.
L’enfant peut aussi avoir besoin de parler à quelqu’un de totalement neutre, que ce soit par rapport à une difficulté personnelle ou suite à un événement particulier (séparation, décès, maladie, déménagement…).
Enfin, les parents peuvent également se sentir confrontés à une limite et consulter un psy peut les aider à gérer cette difficulté.
Plusieurs signes peuvent attirer votre attention, comme :
- une baisse des résultats scolaires ;
- une perte d’entrain, une tristesse apparente, des pleurs répétés ;
- de l’anxiété, des angoisses, des peurs ;
- des cauchemars, de l’énurésie (pipi au lit), des insomnies ;
- une agressivité soudaine, de la violence ;
- une rupture de la communication, des fugues ;
- des troubles alimentaires ;
- des comportements à risques (accidents fréquents, drogue, alcool…).
UNE DÉMARCHE EN DEUX TEMPS
Quel que soit l’âge, la démarche se passe en deux périodes.
1) UN PREMIER TEMPS DE RENCONTRE POUR FAIRE LE POINT :
Il peut prendre de 1 à 4 séances. Le premier rendez-vous (avec ou sans l’enfant) est très important car, outre la prise de contact, il permet de soulager et de commencer à réfléchir.
L’implication des deux parents est essentielle. En effet, l’enfant est lié à une histoire familiale qui a un impact sur lui. Il arrive que, pour des raisons diverses, les parents ne viennent pas ensemble. Dans ce cas, selon la situation, l’autre parent est contacté également et il peut être envisagé de rencontrer les deux parents séparément.
Quand les parents décident de consulter une psychanalyste pour leur enfant, il est nécessaire de savoir qui est en demande et pour qui.
A partir de ce(s) premier(s) entretien(s), une orientation vers d’autres spécialistes (orthophoniste, psychomotricien…) peut être faite.
L’objectif et de construire une alliance thérapeutique avec les parents.
2) UN DEUXIÈME TEMPS DE SUIVI THÉRAPEUTIQUE :
Il dure jusqu’à l’acquisition du mieux-être recherché.
Pour accompagner vos enfants joelle lanteri psychanalyste a recours à diverses approches dont la Thérapie par le Jeu et la Créativité, la libre association , l’écriture.
La psychothérapie auprès des enfants (et des jeunes adolescents) n’est pas toujours évidente à comprendre pour les parents car ce qui y est fait ne paraît pas forcément « sérieux », contrairement au motif de consultation. Dans une séance de thérapie d’enfant, on joue, on crée… Pour appréhender le monde qui l’entoure, l’enfant passe d’abord par le jeu, l’expression corporelle et graphique. Il est donc utile de s’appuyer sur ces formes d’expressions pour faciliter l’échange et pour saisir le vécu intérieur de l’enfant. Comme il s’agit d’un mode de communication, la thérapie par le jeu ne se résume pas à un ensemble de techniques : le psychothérapeute doit maîtriser la communication symbolique qui fait appel aux histoires, aux métaphores et aux symboles. Parallèlement, le cadre du cabinet- favorise l’expression ludique spontanée de l’enfant. Le thérapeute va ainsi observer ou participer aux jeux, commenter les dessins et les paroles de l’enfant en lui proposant des mots pour nommer ce qu’il repère. Ce sont ses observations, ses questions et son ressenti qui vont donner du sens, qui vont aider l’enfant à mieux comprendre ce qui lui arrive et à avancer. Le thérapeute pourra aussi proposer d’autres versions de jeu pour le faire évoluer vers une forme de « résolution » en fonction de la problématique de l’enfant. C’est la relation au thérapeute qui est importante. L’enfant va pouvoir explorer ce qui se joue pour lui, se sentir compris dans sa souffrance et comprendre davantage sa réalité interne, trouver des solutions à ce qui lui pose problème.
Par ailleurs, le cabinet fait office de « terrain neutre » par rapport à la famille. Il est alors plus facile, pour l’enfant comme pour sa famille, d’exprimer ses difficultés, et aussi d’entendre, de saisir autrement ce qui est dit par le thérapeute.
NOURRISSONS (0-1 AN)
Les consultations se font bien entendu avec les parents, et en particulier avec la mère. Le travail en partenariat avec les parents porte notamment sur les possibilités de favoriser la relation avec l’enfant et sur l’exploration de l’histoire familiale dans laquelle il s’inscrit. L’essentiel de l’approche repose sur les échanges verbaux avec les parents associés à une reformulation auprès du bébé (qui va « comprendre » à un autre niveau), ainsi que sur la mise en pratique des moyens d’amélioration envisagés.
« L’enfant a toujours l’intuition de son histoire.
Si la vérité lui est dite, cette vérité le construit. » Françoise Dolto
ENFANTS (1-12 ANS)
« Leurs comportements, pour désagréables ou agressifs qu’ils soient, sont des réactions. Ils ont donc des causes. L’enfant ne réagit ainsi ni par hasard, ni par l’intention de nuire. » Isabelle Filliozat
1) Généralement, les parents sont reçus seuls pour le(s) premier(s) rendez-vous et exposent ce qui leur pose question ou difficulté par rapport à leur enfant. Il s’agit dans un premier temps de cerner la problématique de l’enfant (début du trouble, évolution, cadre de vie…), sans porter de jugement sur les parents ou l’enfant. Les parents sont considérés d’égal à égal et sont impliqués dans cette recherche de compréhension.
2) Selon le bilan de ce(s) premier(s) entretien(s), les modalités de la prise en charge sont établies et, s’il y a lieu, l’enfant peut être suivi en thérapie. Il s’agit du deuxième temps de suivi thérapeutique. Dans ce cas, l’enfant est reçu seul (si besoin, un adulte référent pourra l’accompagner durant les premières séances). Pour guider l’enfant, je m’appuie s’appuie essentiellement sur les associations libres de l’enfant . L’enfant dispose de moyens d’expression variés (papiers et crayons-feutres en tout genre, pâte à modeler …) qui encouragent différents types de jeu et de Le fait de jouer et de créer permet à l’enfant de révéler ce qui se joue pour lui. Il peut ainsi se libérer de ses émotions douloureuses et n’aura alors plus besoin de se protéger avec des comportements défensifs comme l’agressivité ou le mensonge par exemple.
ADOLESCENTS (À PARTIR DE 12 ANS)
La démarche est adaptée au jeune, en fonction notamment de sa maturité (affective et intellectuelle) et aussi de la situation.
De la même manière que l’adolescence se situe entre l’enfance et l’âge adulte, la démarche et les outils employés vont varier et être un mixte entre l’approche auprès des enfants et celle auprès des adultes.
1) Lors du tout premier contact, l’adolescent est reçu avec ses parents afin de mieux cerner les attentes et d’expliquer la démarche psychothérapeutique. Il arrive que l’adolescent ne veuille pas venir à cette première rencontre. C’est possible mais il est important qu’il soit au courant que ses parents consultent à son sujet. Ce sera plus profitable pour lui d’être présent à la première séance. Il est utile de lui expliquer que la psychanalyste est quelqu’un de neutre qui pourra l’aider sous couvert du secret professionnel. C’est aussi important de lui préciser qu’il peut y aller qu’une fois pour voir comment cela se passe. L’adolescent doit se sentir en confiance avec son psychanalyste : s’il ne se sent pas à l’aise avec moi , il est possible de trouver un autre psy avec lequel le jeune pourra avoir plus d’atomes crochus. A partir de ce premier entretien, la suite de la démarche est déterminée, en particulier si l’adolescent veut s’engager dans ce travail psychothérapeutique. Il est en effet essentiel pour l’efficacité de la thérapie qu’il soit actif dans cette démarche, et donc demandeur.
2) Dans un deuxième temps, l’adolescent consulte seul.
Si nécessaire, des séances intermédiaires sont programmées avec les parents pour faire le point. Elles se font sur demande, soit de la part de la thérapeute, soit de la part du jeune, soit de la part des parents. Ces entretiens peuvent se faire par téléphone ou au cabinet.
La psychothérapie pour l’adolescent est avant tout un « espace-temps » pour déposer sa souffrance, son mal-être. En explorant ce qu’il ressent, il va pouvoir comprendre son comportement, prendre conscience et mettre du sens sur ce qui se joue pour lui Je l’accompagne dans ce processus, elle l’aide à trouver son propre chemin.
« Le moyen le plus évident, le plus agréable et le plus efficace de restaurer la vie et la joie de vivre chez les enfants et les jeunes qui souffrent est de leur offrir une relation thérapeutique dans un cadre et un lieu qui encouragent la créativité. » Verity J. Gavin
ENTRETIENS AVEC LES PARENTS
Des entretiens avec les parents soutiennent la démarche thérapeutique.
L’implication des parents dans le travail psychothérapeutique avec l’enfant / le jeune est importante car ce sont eux qui sont présents au quotidien avec lui.
Leur soutien est essentiel pour l’avancée de la thérapie, en particulier face aux changements que cela peut engendrer. Jusqu’aux 10-11 ans de l’enfant, la thérapie se fait en étroite collaboration avec les parents : leurs observations tout comme leurs comportements éducatifs constituent un support indéniable. À partir de la préadolescence, l’enfant a besoin de plus d’autonomie et la relation avec les parents est un peu plus distante, même si leur participation reste utile.
Je respecte la confidentialité concernant les séances avec l’enfant / le jeune. Il est nécessaire que l’espace thérapeutique de l’enfant soit protégé car c’est comme ça qu’il va pouvoir développer sa confiance et exprimer son intimité et sa façon d’être-au-monde. Les entretiens thérapeutiques sont là pour aider l’enfant et les parents à atteindre un mieux-être.