La psychanalyse est une thérapie qui peut aider à comprendre et à surmonter les difficultés émotionnelles. Elle peut être utilisée pour traiter une variété de symptômes, allant de la dépression à l’anxiété en passant par les troubles obsessionnels compulsifs.
La dépression est un état émotionnel caractérisé par un sentiment de tristesse, de désespoir et de perte de motivation. La psychanalyse peut aider les personnes atteintes de dépression à comprendre les causes profondes de leur mal-être et à développer des stratégies pour surmonter ces difficultés.
L’anxiété est un état émotionnel caractérisé par de la nervosité, de l’inquiétude et de la peur. La psychanalyse peut aider les personnes atteintes d’anxiété à comprendre les causes de leur anxiété et à développer des stratégies pour la gérer.
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont des troubles mentaux caractérisés par des obsessions (pensées récurrentes et intrusives) et des compulsions (comportements répétitifs pour soulager l’anxiété causée par les obsessions). La psychanalyse peut aider les personnes atteintes de TOC à comprendre les causes de leurs obsessions et compulsions et à développer des stratégies pour les surmonter.
Outre le traitement des symptômes, la psychanalyse peut aider les personnes à comprendre leurs émotions et à développer leur estime de soi. En explorant ses propres pensées et ressentis, une personne peut mieux comprendre ses motivations, ses peurs et ses aspirations, ce qui peut l’aider à se sentir.
La psychanalyse n’est pas une technique, c’est une rencontre entre un analyste et un analysant. Une rencontre qui offre la possibilité de produire un récit, le récit de nos souffrances, de nos enfermements, de nos hésitations, de nos solitudes.
Parce que l’on ne se souvient jamais seul. Le récit ouvre des scénarios, produit des possibles et nous laisse loin des tergiversations stériles.
L’homme ne fera pas l’économie de ses passions : ses peines, ses souffrances, ses enthousiasmes et ses joies sont au cœur de sa vie à condition qu’il en prenne le risque.
Pourrons-nous lâcher nos fidélités souffrantes ? Notre culpabilité ? Nos peurs ? Nos fantômes ? Prendrons-nous ce risque- là ? Le risque de vivre ? Le risque d’aimer ? Le risque du nouveau ? Le risque de l’inconnu ? Le risque de la souffrance ? Le risque d’espérer ? Le risque de la joie ? Qu’avons-nous à proposer à nos patients ?
Sinon d’entendre le vrai d’une parole, entendre ce qui a été tu, ce qui n’a pas pu se dire et parfois même ce qui n’a pas pu se penser dans le secret d’une famille, dans le secret d’un couple, dans le secret d’un corps. Faire que l’indicible, l’impensable, l’irreprésentable et l’impartageable trouvent enfin une destination.
Travailler sur sa propre histoire, réfléchir à ce qui nous entrave et nous étouffe, à ce qui nous angoisse, à ce qui se répète, à ce qui nous empêche d’aimer, c’est aussi travailler pour les générations futures, pour nos enfants. Notre monde contemporain nous enjoint à un formalisme de plus en plus contraignant, nos entreprises et nos institutions invitent à un management féroce et anonyme alors même que le désir est : …La plus grande source de résistance de l’individu à l’emprise d’un collectif qui vise à ériger un lien collectif dépersonnalisé, identique pour tous, en place de tout lien personnel, pulsionnel, érotique ».[1] Prendrons-nous le risque de notre subjectivité, de notre désir, de notre style ? Le risque de l’enthousiasme ? Le risque de notre singularité ?…